Appelées aussi « maladies chroniques », les affections de longue durée touchent près d’un Français sur six. Le nombre de personnes souffrant de ce type d’affection est en constante augmentation, ce qui soulève de nombreuses questions, notamment celle de la prise en charge. Quelle couverture disponible pour les frais occasionnés par les soins ou autres actes médicaux concernant les affections de longue durée ? Quelle prise en charge, et par qui ?
Définition d’une affection longue durée
Par définition, ce type d’affection survient de manière régulière, chronique, et non ponctuelle. Aussi, cela donne lieu à des actes médicaux (soins, examens…) réguliers afin d’atténuer les symptômes de la maladie et favoriser le mieux-vivre au quotidien. En disposant d’une mutuelle santé adaptée à leurs besoins, comme celle de malakoffhumanis.com par exemple, les personnes souffrant d’une ALD peuvent mieux faire face, financièrement, aux différents actes médicaux que nécessite la maladie.
Officiellement reconnues par le Code de la Sécurité sociale, ces affections représentent environ 400 pathologies regroupées en 29 grandes affections comme la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, les hémophilies, les tumeurs malignes ou encore le diabète. Les affections de longue durée d’ordre psychiatrique comme les troubles du comportement alimentaire, les psychoses ou les troubles récurrents de l’humeur sont aussi considérées comme des ALD.
En 2019, l’assurance maladie indiquait que près de 11 millions de Français étaient directement touchés par ce type d’affection. Un chiffre croissant qui s’explique par l’évolution de nos modes de vie (ex : alimentation rapide, sédentarité, stress) mais aussi par le vieillissement global de la population.
Comment l’Assurance Maladie prend-elle en charge ces affections ?
En reconnaissant officiellement les différentes pathologies concernées, la Sécurité sociale offre ainsi un dispositif dit ALD qui permet de prendre en charge les soins liés à la maladie. Certaines sont dites exonérantes : l’assurance maladie couvre alors les frais médicaux à hauteur du maximum de son plafond.
D’autres affections longue durée ne sont pas exonérantes. Dans ce cas de figure, ce sont les taux habituels de la Sécurité sociale qui sont appliqués. La prise en charge d’affections non exonérantes peut requérir la mise en place d’un protocole de soins, donnant alors lieu à une prise en charge à 100%.
Pourquoi disposer d’une bonne mutuelle en tant que malade ALD ?
Si de nombreux frais liés aux actes médicaux pour l’affection sont assurés par la Sécurité sociale, tous ne font pas l’objet d’une couverture par celle-ci. En effet, les pathologies chroniques affaiblissent le système immunitaire du patient qui risque de déclarer d’autres pathologies non reconnues comme ALD. Or, ces autres pathologies ou symptômes font, eux aussi, l’objet d’actes médicaux. Disposer d’une bonne mutuelle permet donc de couvrir ces frais hors ALD, pourtant directement engendrés par l’affection longue durée.
D’autre part, plusieurs praticiens pratiquent les dépassements d’honoraires que ne rembourse pas non plus l’Assurance Maladie. Ils restent alors à la charge du patient et peuvent vite représenter des sommes considérables, surtout quand on sait qu’une personne souffrant d’une affection longue durée effectue environ 7 fois plus d’actes médicaux qu’une personne n’en étant pas atteinte.
Dans certaines spécialités, plus de 50% des praticiens exercent en secteur 2 et pratiquent ces dépassements d’honoraires. De quoi vite faire grimper les dépenses de santé de personnes déjà fragiles sur le plan sanitaire.
Enfin, d’autres frais comme ceux liés à une hospitalisation ne sont pas toujours couverts à 100% par l’Assurance maladie. Il en est de même pour certains traitements ; certains d’entre eux étant prescrits mais ne faisant pas l’objet d’un remboursement par la Sécurité sociale. Là encore, un bon contrat de mutuelle vous permet d’éviter ce reste à charge qui peut vite représenter une somme importante.
